L’aide-soignante est un personnel non médical qui joue un rôle important dans la guérison des malades. Elle contribue au confort quotidien de ces derniers et les accompagne à longueur de journée. Mais est-elle habilité à donner les médicaments ? Découvrez la réponse sur cette page.
L’aide-soignante n’est pas toujours autorisé à donner les médicaments
Le rôle de l’aide-soignante dans l’administration ou la distribution des médicaments reste encore peu compréhensible. En effet, ce personnel n’est en général pas autorisé à donner les traitements aux patients. Cependant, cela dépend de son lieu de travail (établissement médico-social, social ou sanitaire), de la dose et du mode d’administration de la substance.
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Dans les établissements de santé, l’aide-soignante travaille sous la responsabilité de l’infirmière. En collaboration avec celle-ci, elle aide les malades à prendre les remèdes et surveille la prise ainsi que les effets secondaires. Elle ne peut aucunement distribuer les médicaments de son propre chef.
Par contre, lorsque le patient n’est pas capable de se traiter seul, l’aide-soignante a l’autorisation de lui donner les médicaments non injectables. Les établissements sociaux et sanitaires, les maisons de retraite et les EHPAD n’accueillent généralement que des personnes ayant perdu leur autonomie. Par conséquent, l’aide-soignante peut et doit distribuer les médicamentations dans ces lieux. Soulignons qu’ici la justice qualifie tout refus de distribution des traitements de faute professionnelle.
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À qui incombe la responsabilité de donner les médicaments ?
L’infirmière est le seul personnel soignant qui possède les connaissances requises pour donner les médicaments. Cette tâche ne peut être déléguée à un autre agent que si elle est considérée comme un acte de la vie courante. De plus, il faut que le délégataire soit solidement formé afin d’éviter les erreurs. Il doit également être assez informé des doses imposées aux malades ainsi que des moments de prise.
Chaque professionnel exerce son emploi en tenant compte de ses responsabilités et de ses aptitudes. Ainsi, quel que soit le soignant qui s’occupe de la distribution des traitements, chacun est responsable de ses gestes. Aucune immunité n’est donc accordée en cas d’erreur médicamenteuse même lorsqu’il s’agit d’une collaboration entre une infirmière et une aide-soignante.
Par exemple, la responsabilité de celle-ci est engagée lorsqu’elle effectue une intervention pour laquelle elle n’est pas qualifiée ou en cas de non-respect des consignes du médecin. De la même manière, si l’aide-soignante se trompe de patient alors que le nom du destinataire est inscrit sur le pilulier, elle devra répondre de son acte. Quant à l’infirmière, l’imputabilité de toute erreur liée à la préparation des remèdes lui revient.